dimanche 15 mars 2020

C'est la fin du cycle économique

À la fermeture des marchés boursiers le 12 mars 2020, la bourse américaine selon l'indice S&P 500 était en baisse de 26,8%. Une baisse de plus de 20% signifie le début d'un bear market et la fin du cycle économique. 


Cette baisse s'est effectuée très rapidement en 16 jours.


Gouvernement
Les gouvernements et les banques centrales semblent prendre les bonnes actions pour contenir ce problème afin qu'il demeure temporaire:
  • baisse des taux d'intérêt (plusieurs dont: Royaume Uni, Canada, États-Unis, Australie);
  • fournir des liquidités au système; 
  • politique fiscale pour soutenir l'économie.



Aspect santé
Cette perturbation est causée par un virus. Les mesures de confinement ont été efficaces en Chine. La Corée du Sud s'est démarqué par sa grande capacité à tester les malades pour identifier ceux porteurs du virus. 

Avec une plus grande capacité à tester les malades aux États-Unis avec l'aide du secteur privé de la santé, nous devrions observer une augmentation rapide du nombre de cas suivi par le nombre de décès. La disponibilité d'un vaccin est un long processus durant de 12 à 18 mois. Habituellement, la pandémie se termine avant sa découverte.

Économie
La plus grande banque américaine JP Morgan prévoit une légère récession en raison de la contraction du produit intérieur brut (-2% au premier trimestre et -3% au deuxième). Nous ne serions donc pas en présence d'un bear market sans récession comme en 1946, 1961, 1966 et 1987.

Il ne devrait pas y avoir de baisse extrême comme en 2007 et 2000. Le système financier est plus solide avec des banques mieux capitalisées qu'en 2007. Il n'y a pas eu d'évaluation extrême des titres en bourse liée à la spéculation, comme pour la technologie en 2000.


Conclusion
Il est impossible de prédire le creux du marché. À l'heure actuelle, le marché offre déjà des actions en rabais de 20%, ce qui représente une belle opportunité pour un investisseur ayant un horizon de placement de 2 à 3 ans. Avec la progression sous peu des cas identifiés et des décès, il est possible que le marché boursier rencontre de nouveaux creux. Le marché peut récupérer aussi rapidement qu'il a baissé. Il est donc important d'éviter les interventions en lien avec la panique qui feraient manquer ce revirement.


Pour obtenir de l'information spécifique à votre situation, n'hésitez pas à me contacter. Il me fera un plaisir de vous aider.

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Stéphane Déry
Représentant autonome
Conseiller en sécurité financière

Représentant en épargne collective
auprès d'Investia Services financiers inc.
stephdery@gmail.com

samedi 29 février 2020

Une semaine tumultueuse sur les marchés boursiers

Cette semaine, le marché boursier américain a connu une correction (baisse de plus de 10%). Cette correction est la plus rapide de l'histoire s'étant produite sur 6 jours. 


Cette baisse est provoquée par la croissance du nombre de cas de COVID-19 à l'extérieur de la Chine ce qui aura un impact temporaire sur l'économie mondiale.


Pour l'instant, c'est davantage les émotions (indice VIX) que les données fondamentales qui dictent la direction des marchés.


La baisse d'environ 12% du S&P 500 a diminué l'évaluation des compagnies à un niveau de 16,7 fois les profits estimés des 12 prochains mois plutôt que 19,0 fois. Sans avoir atteint un niveau d'aubaine, cela représente un point d'entrée plus intéressant. Toutefois, des ajustements sur les prévisions des profits est à prévoir lorsque l'impact du COVID-19 sur l'économie sera mieux compris.

Plusieurs investisseurs se sont réfugiés dans les obligations faisant chuter les taux (graphique rendement obligation 10 ans du gouvernement américain). La portion revenu de votre portefeuille a donc joué son rôle de protection du capital et a même généré un rendement.


Il serait surprenant que les autorités ne prennent pas de mesure monétaire ou fiscale pour soutenir l'économie. D'ailleurs, la banque fédérale américaine a une réunion le 18 mars et une baisse de taux préventive est fort possible. 

La durée et l'étendue de l'épidémie reste à être déterminé. Pour un investisseur à long terme, cela représente une opportunité d'investir dans les actions ou les obligations de sociétés. Toutefois, il est préférable de ne pas passer trop rapidement à l'action car les données économiques vont se détériorer au cours du prochain mois. Ce n'est pas la première épidémie, un investisseur patient a toujours récupéré son argent et même davantage. Ceux qui ont paniqué en décembre 2018 en vendant massivement leur postions en actions ont cristallisé leur perte et manqué la forte récupération du début 2019.


Assurez-vous que votre portefeuille de placement est bien optimisé.

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Stéphane Déry
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jeudi 18 avril 2019

Quel pays a offert le meilleur rendement au cours des 10 dernières années?

Si vous avez investi aux États-Unis en 2009, vous avez triplé votre argent.


Est-ce encore un investissement intéressant pour les 10 prochaines années? 

Merrill Lynch, une filiale de Bank of America, le pense pour les 10 raisons suivantes:
  1. Même si la population des États-Unis représente seulement 4,5% de la population mondiale, il génère 15% de l'activité économique mondiale.
  2. Ils sont un leader manufacturier, étant premier ou deuxième producteur mondial pour 18 des 22 secteurs industriels.
  3. Ils exportent mensuellement 207 milliards de biens et services, mieux que l'exportation annuelle de la plupart des pays.
  4. Aucun pays n'attire autant de capital, recevant 17% des investissements étrangers entre 2010 et 2018 (2ième place Chine 8%).
  5. Huit des dix plus grandes marques de commerce sont américaines selon Brandz (Google, Apple, Amazon, Microsoft, Facebook, Visa, McDonald's, AT&T).
  6. C'est un géant de l'innovation technologique.
  7. 31% des meilleurs universités sont américaines selon Quacquarelli Symonds World Rankings (3- Stanford, 4- MIT, 5- California Institute of Technoloy, 6- Harvard, 7- Princeton, 8- Yale, 10- Chicago).
  8. 61,7% des réserves monétaires des banques centrales (ex: Banque du Canada) est en dollar américain (2ième place Euro 20,7%).
  9. Deuxième économie la plus compétitive selon un sondage du World Economic Forum (première place Suisse).
  10. Grâce à l'esprit entrepreneur et à la technologie, ils sont maintenant le plus grand producteur de pétrole au monde (devant Arabie Saoudite et Russie).
Assurez-vous que votre portefeuille de placement est bien optimisé.

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Stéphane Déry
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Source
Merrill Lynch, Capital market outlook, April 8, 2019


mercredi 27 mars 2019

Rendement intéressant pour les obligations


Les taux d'intérêt des obligations gouvernementales ont fortement chuté depuis l'automne 2018. À titre d'exemple, voici la variation pour les derniers 12 mois du rendement obtenu par une obligation du gouvernement américain d'une durée de 10 ans.

On constate que le taux d'intérêt est passé d'un sommet de 3,23% en octobre 2018 à creux de 2,37% cette semaine. Dans le domaine des obligations, c'est une variation importante en peu de temps.

Qu'est-ce que ça fait?

1- Si vous avez un fonds de placement d'obligation gouvernementale, vous avez fait de l'argent. En effet, vous êtes gagnants lorsque les taux d'intérêt baissent.
2- Si vous avez des dettes à taux variables, vous êtes gagnants. Au Canada, les taux hypothécaires sont liés au taux d'intérêt des obligations du gouvernement du Canada d'une durée de 5 ans. Ces obligations ont également baissées tout comme le taux variable de votre prêt hypothécaire.
3- Si vous investissez en certificat de placement garanti (CPG), vous êtes perdants. Les taux pour les nouveaux CPG ont légèrement diminués.

Pourquoi ça baisse?

Le taux des obligations gouvernementales à long terme est fonction de plusieurs éléments dont les prévisions de croissance économique et d'inflation. Présentement, la croissance économique ralentit dans toutes les régions (Amérique du nord, Europe, Asie).


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jeudi 27 décembre 2018

Rabais de 20% sur les actions.

En date du 23 décembre 2018, le marché boursier américain S&P 500 a baissé de 20% à 2351 par rapport au somment de 2940 obtenu le 20 septembre 2018.  

J'ai fait une recherche pour savoir ce que les experts avaient prévu pour l'année 2018.  Le 2 janvier 2018, le Financial Times a publié les prédictions de 8 experts dans un article intitulé: Wall Street predictions for the S&P 500 in 2018.




Qui sont ces experts? (1)

Quatre de ces huit experts font partie des 25 plus plus grosses banques au monde, soit: JP Morgan (#6), Bank of America (#9), Wells Fargo (#10), Citigroup (#12). À titre informatif, aucune banque canadienne ne fait partie du top 25 et plusieurs banques chinoises y sont. Donc, ce sont des experts de firmes crédibles.

Qu'est-ce qu'ils ont prédit?

L'expert le plus pessimiste de la banque Wells Fargo prévoyait que la bourse américaine termine l'année 2018 à 2784. En moyenne, les experts entrevoyaient une fin d'année à 2904 ce qui aurait représenté un rendement de 8,2% par rapport au cours de début d'année de 2683. Toutefois, selon le creux du 23 décembre 2018, le rendement de l'année pour le S&P 500 est plutôt de -12,4%. 

Qu'est-ce qui s'est passé?

On constate un écart important entre les prévisions (+8,2%) et la réalité (-12,4%).

De nombreux experts prédisent soit un ralentissement économique ou une récession au cours des prochains trimestres. Ce scénario aurait un impact négatif sur les bénéfices des compagnies provoquant la situation actuelle. 

Quoi faire en 2019?

Ces experts auront-ils raison ou tort à nouveau? L'avenir le dira. Dans une prochaine publication, je vous donnerai leurs prédictions pour 2019.

Je vais conclure en vous partageant l'enseignement de Benjamin Graham qui a été le mentor de Warren Buffett, l'une des personnes les plus riches de la planète. Il faut vendre lorsque le marché est enthousiaste et acheter lorsque le marché est déprimé.


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e situation, n'hésitez pas à me contacter. Il me fera un plaisir de vous aider.

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Stéphane Déry
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Référence
(1) The Largest Banks In The World de Worldatlas

mercredi 16 mai 2018

Comment optimiser annuellement d'un point de vue fiscal mes placements?

Vous avez plusieurs types de comptes que vous pouvez posséder. Pour les comptes enregistrés, le rendement obtenu durant l'année n'est pas imposé. Le REER ou FERR (retraite), REEE (étude) et CELI (1) font partie de la catégorie des comptes enregistrés.

Pour plusieurs investisseurs, l'entièreté de vos épargnes est investi dans un compte enregistré. Il y a une limite d'investissement à respecter pour ces comptes. Certains investisseurs possèdent des sommes additionnelles qui sont investies dans un compte ouvert (ou non enregistré). Le rendement obtenu d'un compte ouvert est imposable annuellement.

Comment peut-on réduire les impôts annuels à payer sur le rendement obtenu d'un compte ouvert (ou non enregistré)?
En choisissant les bons types d'investissement et de véhicule de placement.

Quatre types de rendement existent pour un placement dans un compte ouvert:
  1. revenu d'intérêt;
  2. revenu de dividende; 
  3. revenu étranger;
  4. gain en capital.
1- Revenu d'intérêt
Il doit être déclaré à l'impôt à chaque année. 100% du revenu est imposable (comme un salaire). Il est imposé à votre taux impôt marginal. (voir exemple suivant)

2- Revenu de dividende
Il doit également être déclaré annuellement. S'il provient d'une compagnie canadienne cotée en bourse, un mécanisme de majoration et de crédit réduit l'impôt à payer.

Exemple:
Comparons un revenu d'intérêt et de dividende de 100$, pour un contribuable gagnant 50000$ (à partir des tables d'impôt 2016).

Revenu net après impôt pour l'intérêt: 62,88$
Revenu net après impôt pour le dividende de compagnie canadienne cotée en bourse: 82,51$

On constate qu'un revenu de dividende d'une société canadienne en bourse est plus efficace d'un point de vue fiscal. Donc, si vous recevez annuellement un dividende d'une compagnie canadienne, vous le multipliez par 1,31 pour connaître l'équivalent à recevoir en intérêt après impôt.

Exemple:
Un dividende de 2,9% d'un compagnie canadienne cotée en bourse équivaut, après impôt, à un revenu d'intérêt de 3,8%.

3- Revenu étranger
Pour simplifier, si votre placement est à l'étranger (par exemple une action ou obligation d'une compagnie américaine), le revenu net est le même que celui reçu pour un revenu d'intérêt.

4- Gain en capital
La moitié du gain est imposable. Contrairement aux intérêts ou dividendes, le gain en capital est calculé au moment de la vente seulement plutôt qu'annuellement.

Exemple:
Quel est le revenu net d'un gain en capital de 100$ pour un contribuable gagnant 50 000$ en 2016?

La moitié du gain (50$) est imposable au taux marginal.
Revenu net du gain en capital: 81,44$.

Pour un contribuable ayant un revenu annuel supérieur à 84 780$ (selon table d'impôt 2016), le gain en capital est le type de revenu le plus avantageux fiscalement.

TRUC FISCAL #1
Vous pouvez utiliser des fonds de placement qui sont en Catégorie de société. Ainsi, la compagnie de gestion conserve les revenus en intérêt et en revenu étranger pour payer ses frais de gestion. Elle distribue aux épargnants principalement le revenu fiscalement avantageux soit: en revenu de dividende canadien et en revenu de gain de capital.

TRUC FISCAL #2
Si vous avez investi dans des fonds de placement en Catégorie de société, vous pouvez utiliser la Série T pour demander à votre retraite de recevoir principalement un revenu qui est un remboursement en capital. Ce revenu n'est pas imposable. Vous finirez pas payer de l'impôt sur ce revenu sous forme de gain en capital mais beaucoup plus tard ou seulement à votre décès, selon le cas.

TRUC FISCAL #3
Un revenu en remboursement de capital de la Série T, n'est pas pris en compte pour le seuil de la Pension de la Sécurité de la Vieillesse (PSV) ou le seuil du Supplément de Revenu Garanti (SRV). Pour les retraités à revenu faible ou élevé, cela peut avoir un impact important sur ce que vous recevrez du gouvernement.


En espérant que ce résumé vous aidera à faire votre choix.

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Référence
(1) REER: Régime Enregistré d'Épargne Retraire
FERR: Fonds Enregistré de Revenu de Retraite
REEE: Régime Enregistré Épargne Étude
CELI: Compte Épargne Libre d'Impôt

samedi 28 avril 2018

Comment s'est comporté vos placements au premier trimestre 2018?


Après le calme relatif des marchés boursiers en 2017, la volatilité a refait surface au premier trimestre de 2018. La plupart des marchés mondiaux ont chuté abruptement au début de février, certains se retrouvant en territoire négatif (une baisse de 10 % ou plus). La première baisse était apparemment attribuable au fait que les acteurs du marché sont préoccupés par la hausse de l’inflation découlant des solides données économiques enregistrées aux États–Unis.

Même s’ils se sont redressés un peu dans les semaines qui ont suivi, les indices boursiers ont affiché des résultats en dents de scie en février et en mars, bon nombre clôturant la période avec des rendements négatifs en monnaies locales. L’indice S&P 500, qui mesure l’ensemble des actions américaines, a reculé de 0,8 %, l’indice MSCI Monde a perdu environ 1,2 % et les marchés développés en Europe ont aussi perdu de la valeur. Les marchés asiatiques ont inscrit des résultats contrastés. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a été distancé par ses homologues mondiaux, perdant 4,5 % au cours de la période de trois mois. L’indice de référence canadien est fortement pondéré en titres de secteurs qui ont inscrit de faibles rendements pour le trimestre, comme l’énergie et les matériaux. Il est également faiblement pondéré en titres du secteur des technologies de l’information, qui a affiché un rendement supérieur.

Le dollar canadien a perdu 2,7 % de sa valeur par rapport au dollar américain au cours du premier trimestre. En conséquence, les rendements de nombreux marchés étrangers, exprimés en dollars canadiens, ont été positifs. Si l’on tient compte des dividendes, l’indice S&P 500 a progressé de 2,0 % et l’indice MSCI Monde a gagné 1,6 % en dollars canadiens.

Après avoir relevé les taux en janvier, la Banque du Canada a annoncé, lors de sa réunion du 7 mars, son intention de maintenir le taux cible du financement à un jour à 1,25 %. La banque centrale s’est dite préoccupée par l’incertitude accrue liée au commerce international. Lors de sa réunion de mars 2018, la Réserve fédérale américaine, dirigée par le nouveau président Jerome Powell, a relevé d’un quart de point sa fourchette cible pour le taux des titres fédéraux à 1,5 %-1,75 %, conformément aux attentes du marché, en raison d’une amélioration des perspectives économiques aux États-Unis.


Les taux des obligations du Trésor américain à 10 ans ont grimpé au cours du trimestre, compte tenu des attentes du marché à l’égard de la croissance soutenue et d’une hausse des taux d’intérêt, tandis que les taux des obligations d’État canadiennes ont légèrement progressé. Une hausse des taux obligataires a généralement des répercussions négatives sur les cours des obligations et des autres titres à revenu. En l’occurrence, l’indice obligataire universel FTSE TMX Canada, qui mesure un vaste éventail d'obligations d’État et de sociétés canadiennes, a enregistré un gain d’à peine 0,1 % pour le trimestre.

Le retour de la volatilité au premier trimestre a peut-être surpris certains investisseurs, mais il s’agissait d’un retour à la normale. En fait, l’année 2017 a été une année inhabituelle en raison de sa stabilité relative. Au cours du mois de février 2018, l’indice composé S&P/TSX a enregistré des pertes supérieures à 1,50 % au cours de trois séances, alors que pour toute l’année 2017, il n’avait enregistré des pertes supérieures à 1,50 % qu’au cours de deux séances seulement[i] .


Il est important de se rappeler que les reculs sont une réalité dans l’univers des placements. Souvent, ces fluctuations du marché offrent aux gestionnaires de portefeuille expérimentés leurs meilleures occasions de placement, tandis que les stratégies de gestion passive demeurent vulnérables aux fluctuations de l’ensemble du marché. Il importe de souligner que cette vague de volatilité n’est pas attribuable à un changement dans les paramètres fondamentaux des sociétés. Dans l’ensemble, les perspectives des entreprises demeurent solides, grâce à la croissance économique soutenue, à la solide confiance des investisseurs et aux réformes fiscales américaines favorables.


Les événements du premier trimestre nous rappellent que les marchés sont des entités très complexes, interreliés et dynamiques. Pour conclure, étant donné que nous devons nous attendre à des replis à court terme, je continue de recommander une stratégie diversifiée à long terme adaptée à vos objectifs financiers.



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[i] [i] En 2018, le 2 février (-1,61 %), le 5 février (-1,74 %) et le 8 février (-1,73 %). En 2017, le 17 mai (-1,73 %) et le 24 février (-1,53 %). En 2017, les pertes ont été supérieures à 1 % en 2017 qu’au cours de cinq séances seulement; pour le premier trimestre de 2018, les pertes ont été supérieures à 1 % au cours de 11 séances.




Les renseignements contenus dans la présente lettre proviennent de différentes sources, dont Placements CI, Signature Gestion mondiale d’actifs, Cambridge Gestion mondiale d’actifs, The Globe and Mail, National Post, Bloomberg, Yahoo Canada Finance et Trading Economics. Les renseignements sur les indices ont été fournis par TD Newcrest et PC Bond, et tous les rendements des indices boursiers indiqués sont des rendements totaux (dividendes inclus). Le présent document est fourni à titre d’information générale et peut faire l’objet de changements sans préavis. Même si aucun effort n’a été ménagé pour s’assurer que les renseignements contenus dans le présent document proviennent de sources fiables, aucune garantie ne peut être donnée quant à leur exactitude ou leur exhaustivité, et nous n’assumons aucune responsabilité quant à leur fiabilité. Avant de prendre une décision basée sur le contenu de la présente lettre, veuillez communiquer avec moi pour obtenir des conseils financiers qui tiennent compte de votre situation personnelle.