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jeudi 18 avril 2019

Quel pays a offert le meilleur rendement au cours des 10 dernières années?

Si vous avez investi aux États-Unis en 2009, vous avez triplé votre argent.


Est-ce encore un investissement intéressant pour les 10 prochaines années? 

Merrill Lynch, une filiale de Bank of America, le pense pour les 10 raisons suivantes:
  1. Même si la population des États-Unis représente seulement 4,5% de la population mondiale, il génère 15% de l'activité économique mondiale.
  2. Ils sont un leader manufacturier, étant premier ou deuxième producteur mondial pour 18 des 22 secteurs industriels.
  3. Ils exportent mensuellement 207 milliards de biens et services, mieux que l'exportation annuelle de la plupart des pays.
  4. Aucun pays n'attire autant de capital, recevant 17% des investissements étrangers entre 2010 et 2018 (2ième place Chine 8%).
  5. Huit des dix plus grandes marques de commerce sont américaines selon Brandz (Google, Apple, Amazon, Microsoft, Facebook, Visa, McDonald's, AT&T).
  6. C'est un géant de l'innovation technologique.
  7. 31% des meilleurs universités sont américaines selon Quacquarelli Symonds World Rankings (3- Stanford, 4- MIT, 5- California Institute of Technoloy, 6- Harvard, 7- Princeton, 8- Yale, 10- Chicago).
  8. 61,7% des réserves monétaires des banques centrales (ex: Banque du Canada) est en dollar américain (2ième place Euro 20,7%).
  9. Deuxième économie la plus compétitive selon un sondage du World Economic Forum (première place Suisse).
  10. Grâce à l'esprit entrepreneur et à la technologie, ils sont maintenant le plus grand producteur de pétrole au monde (devant Arabie Saoudite et Russie).
Assurez-vous que votre portefeuille de placement est bien optimisé.

Pour obtenir de l'information spécifique à votre situation, n'hésitez pas à me contacter. Il me fera un plaisir de vous aider.

Abonnez-vous pour connaître la suite.

Stéphane Déry
Représentant autonome
Conseiller en sécurité financière

Représentant en épargne collective
auprès d'Investia Services financiers inc.
stephdery@gmail.com

Source
Merrill Lynch, Capital market outlook, April 8, 2019


lundi 11 septembre 2017

Que nous réserve la bourse pour les prochains mois?


Puisque je ne suis pas un devin, rien ne peut être affirmé avec certitude. De plus, même le gouvernement de la Banque du Canada ne savait pas en avril qu'il allait augmenter le taux directeur à deux reprises dans les prochains cinq mois (juillet et septembre). Le vent peut donc changer de direction rapidement.

Toutefois, voici quelques faits intéressants pour essayer de faire une prédiction.

1- L'économie mondial va bien:
  • Prévision de croissance mondiale de l'économie à 3,5% pour 2017 et 3,6% pour 2018;
  • Grâce aux bons résultats en Allemagne, les experts ont révisé à la hausse la croissance de l'économie européenne à 1,9% pour 2017;
  • Croissance très forte du Japon au 2ième trimestre et augmentation par les experts de la croissance économique pour l'année à 1,7%;
  • Les experts maintiennent la croissance économique des États-Unis à 2,2% pour 2017. Les ouragans auront un impact négatif à court terme mais compensé par les efforts de reconstruction;
  • En raison de l'effervescence de l'économie canadienne au premier semestre, les experts haussent les prévisions de croissance économique pour 2017 à 3%;
  • Croissance importante prévue de l'économie en 2017 pour les marchés émergents menée par la Chine et l'Inde. 
2- Forte croissance anticipée des profits des entreprises:
  • De façon fondamentale, le profit des entreprises à un impact important sur la valeur des actions en bourse;
  • 55% des 2 400 entreprises de l'indice mondial des actions ont reçu une augmentation de prévision des profits par les experts au cours des trois derniers mois; 
  • Ce pourcentage est à 56% pour les entreprises américaines, plus élevé que la moyenne des dix dernières années à 45%;
  • Les profits en dollars de ces compagnies mondiales vont atteindre un niveau pas obtenu depuis 10 ans.
3- 295 jours sans correction de 5% aux États-Unis:
  • 4ième plus longue séquence depuis 1960, les trois premières avaient durée entre 333 et 369 jours.
  • Même si les probabilités de correction sont élevées à court terme, les experts ne prévoient pas de repli marqué de longue durée;
  • L'économie est en fin de cycle mais il reste encore 2 années de croissance selon les experts;
  • La faible inflation sur les salaires protège présentement les marges bénéficiaires des entreprises. 
4- Les deux principaux risques:
  • Incertitude géopolitique, comme pour la Corée du Nord;
  • Le discours protectionniste qui pourrait nuire au commerce mondial.
Conclusion
Demeurer investi selon votre profil d'investisseur en profitant des baisses comme étant une opportunité d'acheter. Revalider votre profil pour s'assurer que vous êtes à l'aise avec le risque de perte de votre portefeuille lorsque l'économie sera en contraction.


Je vous donne plus d'information dans la prochaine publication. Abonnez-vous pour connaître la suite.

Pour obtenir de l'information spécifique à votre situation, n'hésitez pas à me contacter. Il me fera un plaisir de vous aider.

Stéphane Déry
Représentant autonome
Conseiller en sécurité financière
Représentant en épargne collective
auprès d'Investia Services financiers inc.
stephdery@gmail.com


lundi 14 août 2017

Êtes-vous stressés par les mouvements de la bourse?


Si oui, vous n'êtes pas seuls. En fait, l'indice CBOE Volatility Index (VIX) a été créé pour calculer le niveau de peur des investisseurs.

Comment est-ce calculé?

Il est calculé quotidiennement en temps réel par la bourse des options de Chicago.

Il prend en considération la volatilité du prix des options d'achat et de vente pour tous les titres de l'indice américain Standard & Poor's 500.

Qu'est-ce que ça représente?

Il donne une indication sur le niveau de peur des investisseurs. Lorsque les investisseurs ont peurs, ils prennent leurs profits ou réalisent leurs pertes. Durant cette période, le coût des options augmentent pour les investisseurs qui veulent spéculer ou protéger leurs placements.

Exemple

Le 7 août en fin de journée, l'indice VIX est à 9,93.
Le 8 août, le président Trump utilise les termes "Fire and Fury" au sujet de la Corée du Nord. L'indice VIX clôture à 10,96 en hausse de 10,3%.
Le 9 août, la Corée du Nord menace d'attaquer la base américaine de Guam. L'indice VIX termine à 11,11 en hausse de 1,4%.
Le 10 août, le président Trump répond "maybe that statement wasn't tough enough" faisant référence à son commentaire du 8 août. L'indice VIX ferme à 16,04 en hausse de 44,4%.

Sur le graphique, vous avez la variation du VIX sur 1 an. On constate facilement l'importance de l'augmentation durant la semaine (dernier cercle rouge). La volatilité précédente avait été le 17 mai en raison de l'enquête sur le président Trump et ses liens avec la Russie. L'indice est alors passé de 10,65 à 15,59 en hausse de 46,4%. L'indice a dépassé 15 à trois reprises cette année. La première fois avait été le 13 avril lorsque la méga bombe avait été larguée par les États-Unis sur l'Afghanistan précédé par l'attaque aux missiles sur la Syrie le 7 avril. L'indice est alors passé de 12,39 le 6 avril à 15.96 le 13 avril en hausse de 28.8%.



Quel est le lien avec les marchés financiers?

Le premier cercle rouge indique que la bourse a diminué de 1.2% lors de la première hausse du VIX passant de 2 357.49 le 6 avril à 2 328.95 le 13 avril.

Pour la seconde hausse du VIX le 17 mai, l'indice américain S&P 500 est passé de 2 400,67 à 2357,03 pour une baisse de 1,8%.

Pour la dernière hausse du 10 août du VIX, le S&P 500 est passé de 2 490,27 le 8 août à 2 438,21 le 10 août en baisse de 2,1%.



Donc lorsque les investisseurs ont peurs, ils prennent leurs profits, réalisent leurs pertes et la bourse baisse. Il est important de constater que la bourse a récupéré et continué à progresser après les 2 premiers événements.

Conclusion

Pour un investisseur avec un horizon à long terme, ces situations représentent une belle opportunité d'investissement. Il suffit d'avoir le courage de surmonter ses peurs...

Je vous donne plus d'information dans la prochaine publication. Abonnez-vous pour connaître la suite.

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Stéphane Déry
Représentant autonome
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lundi 31 juillet 2017

Pourquoi la bourse canadienne est si mauvaise cette année?

Vous avez reçu vos relevés de placement pour les 6 premiers mois de 2017. Avez-vous remarqué le rendement généré par vos actions canadiennes?

En fait, la bourse canadienne a été l'un des marchés boursiers les moins performants de la planète pour les 6 premiers mois de l'année. Voici un tableau produit par la Banque Nationale qui résume la situation :


Le tableau affiche des indices de la firme MSCI (Morgan Stanley Capital International) qui reproduisent le rendement des marchés boursiers. En haut, vous avez l'indice mondial des pays développés qui a généré 9,5% de rendement brut en 6 mois. Ensuite, les pays développés sont découpés en cinq composantes : États-Unis, Canada, Europe, Asie (sans le Japon) et Japon. Le Canada est celui avec le rendement le plus faible sur 6 mois à 0,9%.

Dans la partie du bas du tableau, vous avez l'indice mondial des marchés émergents qui a produit 14,7% en 6 mois. Il est ensuite scindé en trois composantes : Europe Moyen Orient Afrique (EMOA), Amérique latine et Asie.

Pourquoi le marché canadien a moins bien performé?

Pour comprendre, il faut regarder la composition de la bourse canadienne. Sur le graphique suivant, fourni par Standard and Poor's, on constate que le deux principaux secteurs sont les services financiers (représente 34,5% de l'indice) et l'énergie (20%).

Quel a été le rendement pour les 6 premiers mois de ces deux secteurs? Selon un tableau provenant de la Banque Nationale, on remarque que le secteur financier a généré 0,5% de rendement et le secteur de l'énergie -14,3%.


Comment expliquer ces rendements?

Secteur énergie

Pour le pétrole, il existe plusieurs indices pour mesurer son prix. Le plus pertinent pour nous est le WTI (West Texas Intermediate ou Light Sweet Crude Oil) qui est le standard utilisé par la bourse des matières premières New York Mercantile Exchange. Son prix est passé de 53,72$ le baril en début d'année à 46,04$ au 30 juin. Voici le graphique de sa variation depuis le début de l'année jusqu'au 28 juillet qui est fourni par le Globe and Mail :


Le prix du pétrole a baissé en raison d'une surabondance de production sur le marché. Les pays, producteurs de pétrole (Organization of Petroleum Exporting Countries), ont mis en place une entente pour diminuer leur production pour soutenir les prix. Toutefois, les États-Unis, grâce au pétrole de schiste, compense la baisse de production maintenant ainsi la pression à la baisse sur les prix. Le graphique en bas à gauche, provenant de la Banque Nationale, présente la croissance de la production aux États-Unis.


Il ne faut toutefois pas désespérer. Les experts de la Banque Nationale prédisent un hausse du prix du pétrole pour atteindre 49$ à la fin de l'année. À la fin juillet, il a déjà atteint ce niveau.

Secteur services financier

Le secteur financier a été affecté par :
  1. la quasi faillite de Home Capital Group, une société spécialisée dans les prêts pour ceux ayant été refusés par les banques traditionnelles;
  2. le prix élevé des maisons dans les marchés de Toronto et Vancouver;
  3. le niveau d'endettement élevé des canadiens.
Pour appuyer l'item 2, voici un graphique provenant de la firme Bloomberg qui compare la progression récente du prix des maisons entre les États-Unis et le Canada.


En lien avec l'item 3, le BIS (Bank of International Settlements qui est la banque des banques centrales) indique que le niveau de consommation pour la dette au Canada en comparaison avec l'économie atteint un seuil critique lorsque supérieur à 10. Selon la première colonne du tableau, trois pays sont dans cette situation : 
  • le Canada avec 14,1;
  • la Chine (et Hong Kong); 
  • la Thaïlande.
À ce niveau, ils prédisent un risque de récession d'ici trois ans selon une probabilité de 66%.


Bref, il y a une crainte d'augmentation du défaut de paiement des prêts par les consommateurs avec l'augmentation des taux d'intérêt.

Conclusion

Il ne faut pas se fier à nos émotions et fuir. Les experts, de la Banque Nationale, prédisent une hausse de la bourse canadienne de 5% d'ici la fin de l'année. 

Il est également important de réviser la composition de son portefeuille. On constate qu'une diversification judicieuse géographiquement, selon votre capacité à tolérer le risque, peut bonifier le rendement de votre portefeuille.

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Stéphane Déry
Représentant autonome
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samedi 15 juillet 2017

Quand sera la prochaine récession?

Dans un article précédent, je vous ai présenté le concept de "bear market" lorsque la bourse subit une baisse de plus de 20%.

Est-ce qu'il y a des indices précurseurs à son apparition?

Oui, plusieurs. Je vais vous en présenter un: les taux d'intérêt.

En fonction du graphique, les cycles économiques (ligne noire pour Produit Intérieur Brut ou GDP en anglais) fluctuent entre les périodes de croissance (expansion) et de récession.

La bourse (ligne petit pointillé pour stock market en anglais) anticipe les cycles économiques de quelques mois par les "Bear Market" et "Bull Market". Une récession est déclarée après deux trimestres de baisse de l'économie. Aussitôt qu'une récession est officiellement annoncée, la bourse a déjà baissé significativement.

Malgré ces montagnes russes, l'économie et la bourse ont une tendance haussière à long terme (ligne long pointillé pour Long Range Growth en anglais).


Quel est le positionnement actuel du Canada dans le cycle économique? Selon une étude de Fidelity datée de fin 2016, le Canada (en orange sur le tableau avec l'Australie et la Corée du Sud) est positionné en fin de cycle d'expansion économique (Late) juste avant la phase récession (contraction en anglais).



Lorsque l'économie fonctionne à plein régime en expansion, l'inflation se met à augmenter. Pour contrôler son augmentation, les banques centrales (la Banque du Canada ou la Federal Reserve aux États-Unis) augmentent les taux d'intérêt.

Regardons le graphique suivant pour constater l'interaction entre quatre composantes. En haut, vous avez les taux d'intérêt américains (Fed rate) avec les hausses en vert et les baisses en rouge. Au milieu, vous voyez le pourcentage de croissance ou de décroissance de l'économie américaine (Produit Intérieur Brut ou GDP en anglais). En bas, il est affiché la variation de la bourse américaine S&P 500. Finalement, en zone grisée verticale, vous est présenté les périodes de récession aux États-Unis.


Pour les dernières récessions, on constate que la hausse des taux intérêts a été précurseur à la baisse de l'économie et de la bourse.  Cette relation n'est pas parfaite, par exemple, la hausse des taux de 1994 n'a pas eu cet effet.

Pour le présent cycle économique, quand les taux ont-il commencé à monter ? À la fin 2015 pour les États-Unis, ça fait déjà 18 mois!

Durant combien de temps les taux d'intérêt vont-ils monter ?

Impossible à prévoir, le passé n'étant pas garant de l'avenir. Voici un tableau des 14 dernières périodes de hausse de taux aux États-Unis, indiquant une durée moyenne de 22 mois pour chaque période de hausse:


On pourrait penser que la prochaine période de hausse sera plus longue que la normale. La dernière récession a été tellement sévère que les experts ont eu peur à l'apparition d'une dépression (très longue récession). C'est pourquoi les taux ont baissé si bas pour stimuler au maximum l'économie et nous sortir du bourbier.

En conclusion, que pouvez-vous faire? Vous devez comprendre le risque lié à vos investissements. En période de baisse significative, la pire décision est de vendre. Il est opportun de vérifier que votre portefeuille d'investissement est bien aligné à votre situation et personnalité.

Abonnez-vous pour avoir la suite.

Pour une information spécifique à votre situation, contacter un conseiller financier.


Stéphane Déry
Représentant autonome
Conseiller en sécurité financière
Représentant en épargne collective
auprès d'Investia Services financiers inc.
stephdery@gmail.com

mardi 20 juin 2017

Gérez-vous bien le risque lié à vos placements?

C’est dans la nature des marchés boursiers de fluctuer. Lors des périodes de hausse, on fait référence à un “bull market” (taureau). En période de baisse, on parle de “bear market” (ours). Pour officialiser une période “bear market”, la bourse doit avoir diminuée d’au moins 20%

Saviez-vous que nous avons eu sept “bear market” depuis 50 ans?

Période “bear market”
Durée
Baisse bourse
américaine (S&P 500)
octobre 2007 à mars 2009
17 mois
-57%
mars 2000 à octobre 2002
31 mois
-49%
juillet 1990 à octobre 1990
3 mois
-20%
juillet 1987 à décembre 1987
4 mois
-34%
novembre 1980 à août 1982
21 mois
-27%
janvier 1973 à octobre 1974
21 mois
-48%
novembre 1968 à mai 1970
18 mois
-36%
Moyenne
16 mois
-39% 

Vous devez vous assurer que l'allocation en actions de votre portefeuille est bien dosée, selon votre personnalité et votre situation, pour être en mesure de tolérer une baisse importante.

Personne ne peut prédire avec exactitude le début du prochain "bear market", toutefois il n'y a aucun doute qu'il se pointera le nez. La longue durée du présent cycle haussier augmente le risque d'apparition de l'ours. Je vous donnerai plus d'information dans un prochain article. Abonnez-vous pour ne pas le manquer.

Lorsque vous verrez l'ours, ce n'est pas le temps de paniquer et de vendre. Il serait plus approprié de se garder des liquidités pour en profiter pour acheter.

Un conseiller financier peut vous aider à être bien préparé.


Stéphane Déry
Représentant autonome
Conseiller en sécurité financière
Représentant en épargne collective
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stephdery@gmail.com



Référence :
Article de Ben Carlson du 6 février 2017 publié par Bloomberg et intitulé “Be prepared for a bear market”